Eclairage à trois points

On le sait, l'un des éléments les plus importants pour la réussite d'un film est d'avoir un bon éclairage. En effet le cinéma, c'est la lumière. Plusieurs possibilités s'offre au cinéaste amateur, dont l'éclairage à trois points, étant la technique de base de l'éclairage de plateau...

Le matériel

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Cette technique peut être utilisée avec une large panoplie de matériel luminaire, dont, en première place sur le podium "Prix", de simples spots halogènes de chantier. Ces derniers sont disponibles dans beaucoup de magasins d'électricité et de bricolage à partir de 35 €/pièce. Certains étant même vendus par groupes de deux sur des trépieds, permettent d'avoir un matériel pratique (car la suspension en hauteur des spots est très utile) et d'une puissance suffisante (car 2 spots de 500W = 1000W). Il ne restera plus qu'à bricoler des diffuseurs ou réflecteurs pour obtenir une lumière diffuse et intéressante.

La technique

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Il ne faudra pas beaucoup de lignes supplémentaires pour vous l'expliquer, cette technique demande 3 spots (ou 3 groupes de spots) à disposer de la manière suivante :

• Key : un premier groupe de spots, qu'on appellera "KEY-LIGHT", représentera la lumière principale. Cette Key-Light sera disposé à ±45° de l'axe passant par la caméra et le sujet filmé.
• Fill : un deuxième groupe de spots, qu'on appellera "FILL-LIGHT", jouera le rôle de lumière d'appoint. Grâce à sa position de l'autre côté de l'axe "caméra-sujet" (également ± 45°), elle permettra de contre-balancer la source principale. Il est à noter que sa puissance doit être de moitié par rapport à la puissance de cette dernière.
• Back : un troisième groupe de spots, qu'on appellera "BACK-LIGHT", servira à détacher le sujet de l'arrière plan en formant un halo sur les contours du sujet. On le placera à ± 90° de Key-light, soit presque derrière le sujet.